Des créatures merveilleuses aux allures enchantantes

Nageantes avec grâce d’une contenance dansante

Aux humeurs joueuses ou riantes, et bien souvent aimantes

Faisante preuve de sagesse, sont des mers habitantes

Tuées par l’or aveugle de leur somptuosité inhérente

Chassées par l’argent sourd de leur mélodie apaisantes

Pourquoi ne pas apprécier leur magnificences vivantes ?

C’est pour ça que le Capt’aine Pawa prends la mer

Par des boules puantes, il laisse un goût amer

Car partant bredouilles, ils ne sont guère fiers

Les chasseurs des océans sur leur galère

Ou, pourquoi ne pas teindre les peaux désirées

Des petits selkis tout mignons, sans les maltraiter

Ainsi partirons-t’ils sans profiter de leur virée

Les traqueurs des banquises à la mine dépitée

Bloquant un port pour empêcher les massacres

Poursuivant les navires à l’odeur acre

Qu’il soit sur une barque ou un polacre

Aux esprits de l’eau, sa vie il consacre

De nombreuses actions en est-il le stratège

Ce qui lui vaudrait bien un siège

A la court de celles et ceux qui protègent

La vie, la nature, et non pas dans ce manège